mercredi 1 octobre 2008
lundi 29 septembre 2008
jeudi 25 septembre 2008
Albert Dubout
Merci à Albert Dubout pour l'inspiration. Albert Dubout, bien qu'il soit mort en 1976, à son site sur la toile. Il faut dire que son talent est vaste, son humour ravageur, son influence grande.
Vous verrez que ses personnages sont stockés quelque part dans votre cerveau, même si vous ne vous intéressez que moyennement au graphisme.
Il est vrai que c'est bien observé, bien souvent les gens s'assemblent par contraire, contraste. Heureusement d'ailleurs, car c'est la nature qui sélectionne et pas une machine, parce que à force de tout vouloir contrôler on finit par tuer la créativité.
Pour respecter la mise en page je dois continuer ce texte jusqu'en bas de l'image, je vais donc vous dire qu'hier soir j'ai regardé un épisode des Experts Manhattan. On se laisse facilement capter par cette série, il faut dire qu'elle est bien faite. Outre les personnages et l'enquête qui sont plutôt mieux agencés que dans un épisode de Barnaby, la technologie est le véritable ressort dramatique des épisodes. Il faut dire qu'elle un adjuvant sans qui rien ne serait possible dans le monde des Experts Manhattan, et qu'elle est omniprésente, omnipotente. Et là, nous sommes très très loin du monde de Dubout, comme on est loin du monde de Alphonse Allais, de Georges Brassens, des titis, des grisettes.
jeudi 11 septembre 2008
mardi 9 septembre 2008
Y'a rien à la télé
L'autre jour, frappé d'insomnie pour avec abusé du Buzet, j'étais devant la télé à 5 heures du mat. J'ai zappé, zappé, sur toutes les chaînes - l'offre TV sans options d'un FAI ; ça fait quand même un paquet de chaînes! eh ben, à part un documentaire sur les loups que j'avais déjà vu, le documentaire, et les loups aussi d'ailleurs, y'avait que dalle !
Ceci pour dire que, oui, j'ai une relation haine-amour avec la télé, mais franchement c'est de plus en plus désertique. Sans compter que, bon, je comprends que Paris Hilton ait besoin d'argent, mais bordel, ça coûte combien d'entretenir tout ces peoples qui vivent de montrer leur ... ? Oui je sais, je parle d'argent c'est grossier... Et pourquoi au fond ? Quel résultat vu que c'est la question du moment ?
Du vide, du rien, une esthétique très pauvre, et même inexistante. Mince, quand tu regardes un Buñuel ou un Eastwood tu en apprends beaucoup plus sur toi en 2 heures que en un mois et demi de télé réalité. Parce que, en fait, quand tu regardes la télé, où est ton regard ?
vendredi 5 septembre 2008
Godzilla Noodles
Un plat que j'adore faire: les nouilles asiatiques. Merci à M. Momofuku Ando, inventeur des nouilles instantanées. La légende veut que c'est en voulant remédier au problèmes alimentaires du Japon, à l'issue de la seconde guerre mondiale, que M. Momofuku à eu l'idée d'inventer un plat facile à préparer, nourissant et bon marché. Ce fut la fondation de la société Nissin, et de leur gamme de produits dont les fameuses "Cup of Noodle". On appelle aussi d'une manière génériques ces nouilles des "ramen", mais si j'ai bien saisi, les ramen désignent les nouilles accompagnées de poulet, dont les japonais font une consommation littéralement gargantuesque. Au passage il me semble que le Japon est le premier consommateur d'oeuf au monde.
Ceci étant dit, on trouve maintenant une large gamme de "Noodles" de toutes provenances (japonaises, vietnamiennes, chinoises, indiennes...) et de toutes sortes, même si poulet, fruits de mer, porc et boeuf sont les plus fréquentes. On en trouve aussi à tous les prix, dont celles à 40 centimes et ce petit berlingot de graisse fort suspect pour ceux qui se préoccupent de ne point trop consommer de prion -et ceux qui ne mangent pas le cerveau de leurs congénères je veux dire au sens littéral du mot, pas comme TF1, enfin la télé en général, soyons honnête, mais quand même. On en trouve aussi parfois dans les solderies, en lot de 10 ce qui me fait toujours rigoler.
A part ça, ces pâtes sont une très bonne base pour une cuisine délicieuse. Vous pouvez les accompagner de viandes, crustacés, ajouter des herbes et les arroser de sauces diverses. Personnellement je les aime au poulet avec des échalotes et des graines de fenugrec et lentilles corail germées. J'arrose de sauce soja en toute fin de cuisson et, et, et, quelques graines de sésames grillées. Fin du fin, ajoutez un peu d'huile de sésame (très très peu). Le conseil du sommelier: une Sapporo !
Au fait: ce plat n'est pas onéreux. C'était ma contribution au problème du pouvoir d'achat. La semaine prochaine: le pigeon bien préparé c'est pas mauvais.
mercredi 27 août 2008
jeudi 21 août 2008
mardi 19 août 2008
Why so serious ?
Je suis allé voir le nouveau Batman, The Dark Knight, un peu comme on va rendre visite à un malade à l'hôpital. Bien obligé d'y aller, vivement qu'on sorte. En fait, ce que je ne savais pas, c'est que effectivement j'allais voir un malade. Un film malade. Depuis les Burton, j'avais suivi de loin en loin la destinée de ce héros atypique dans l'univers des comics, voué à une destinée cinématographique bien piteuse.
Ici, le héros réinvestit le film, reconquiert son territoire géographique, moral, mental. Complètement ? Pas vraiment. C'est justement ce qui fait la beauté du film. La bataille qui oppose Batman à la pègre est une sorte d'équilibre qui rythme la vie de Gotham, il semble que cet équilibre entre le Bien et le Mal satisfasse tout le monde, tant sont identifiables le Blanc et le Noir. Puis un individu vient perturber ce jeu, rebattre les cartes, troubler l'équilibre admissible. C'est évidemment le Joker. Je ne dirais pas que Heath Ledger interprète un grand rôle, je dirais qu'il à crée un monstre authentique, une chose terrifiante sorti de quelque recoin de son cerveau, pour prendre sa place au panthéon des monstres du cinéma. Son origine est problématique, sa destinée troublante. Même Batman n'y comprend plus rien. Il est dépouillé de son statut, ne peut se réfugier derrière sa technologie ni sa force, parce qu'en fait, le Joker c'est son revers. C'est l'autre face de la pièce.
A ce point du film, le spectateur est fortement impliqué dans la détresse mentale de Batman et de tous les protagonistes. The Dark Knight est un film cérébral, ou l'enjeu est moins l'ordre et la morale, mais simplement de savoir qui on est et pourquoi on se bat. Dans un Gotham City très réaliste, noir -mais loin de la noiceur flamboyante de Burton- le héros se retourne sur son trajet et doute. Sa quête est vertueuse certes, mais sa trajectoire est chaotique. Alors oui, dans ce combat de l'ombre, il n'y aura jamais de victoire, jamais de fin, ni logique. Question: y'en a-t-il dans la guerre contre le terrorisme ?
jeudi 24 juillet 2008
jeudi 17 juillet 2008
Neko !
Ce personnage, que l'on rencontre souvent dans les commerces asiatiques est un protecteur, mais c'est aussi un chat, neko en japonais, me semble-t-il.
vendredi 11 juillet 2008
Des portes
Ici j'ai utilisé les "Effets photoshop" d'illustrator pour créer les textures (sauf pour la dernière porte, toute en dégradé). Que se soit pour créer l'illusion du crépis, de la pierre etc...
mercredi 9 juillet 2008
mercredi 2 juillet 2008
Martin, Inc.
Tricycle, objet mécanique à trois roues. De la marque Martin, Inc. ceux qui sont passionné(e)s se retrouveront.
Deux posts aujourd'hui ?
Wow, dude !
mardi 1 juillet 2008
Premium*
Reprise d'un ancien fichier et travail sur les mises en scènes et les ambiances. C'est toujours intéressant de regarder ce qu'on à fait il y a quelques années et de retravailler dessus.
Ici des effets vraiment très simples: dégradés, utilisation des bibliothèques de formes, travail sur les volumes.
vendredi 13 juin 2008
Cat
Multiples effets sur cette illustration 100% vectorielle. On s'amuse avec les commandes de transparence, de déformation, des dégradés et autres filets qui concourent à la mise en place d'une lumière expressive. Peut-être le chat a-t-il des canines disproportionnées, mais que voulez vous, on ne se refait pas !
mardi 10 juin 2008
vendredi 6 juin 2008
mardi 3 juin 2008
jeudi 29 mai 2008
lundi 26 mai 2008
mercredi 21 mai 2008
Mignon !
Il est mignon, mais il a une petit air coquin, comme si il avait une idée derrière la tête. Ca me rappelle un bon ami a moi, à qui on donnerait le bon Dieu sans confession. Mais quand on le connaît bien... N'est-ce pas Mr. C ?
mardi 20 mai 2008
Pirates !
Les pirates, ont le sait grâce à Hollywood, étaient des gars qui écumaient les océans, avec soif d'argent, de batailles épiques, de rhum, de bastons et de liberté. Ils arboraient aussi des perroquets sur leurs épaules. Mais ces tenants de l'autogestion ont tous, malgré leur dispersion, la même bannière, soit un drapeau noir frappé d'un crâne et de fémurs - toujours selon Hollywood - la banlieue de la cité des anges en soit bénie !
Pour un graphiste vissé derrière son écran, les pirates sont un bon sujet de travail. L'océan, l'aventure, les femmes, les trésors, les tavernes, les femmes... L'évasion ! Pour obtenir l'illustration, j'ai utilisé principalement deux effets, déformation (warp) pour le crâne et griffonnage (scribble). Ce dernier effet est proprement diabolique, les développeurs de la maison Adobe sont des génies. Si vous cliquez sur l'image vous verrez mieux ce qu'il donne. J'ai poussé les paramètres pour mieux rendre compte des possibilités offertes.
déformation
Premiere étape, la déformation du crâne. Trois possibilités s'offrent à nous:- déformation à partir de modèles proposés (arche, drapeau, poisson...),
- déformation avec un filet, une grille que vous posez sur votre dessin,
- déformation à partir d'une forme.
Sélectionnez les deux objets (1) et (2), puis appliquez la commande : Object>Enveloppe Distort>Make with Top Object. Bingo, votre crâne est déformé selon le "patron" (le drapeau). C'est comme si le crâne flottait au vent, comme le drapeau, l'illusion est parfaite !!
Mais je vous entends dire, l'angoisse perceptible dans votre petite voix fluette: "Mais le patron est plus petit que le drapeau final (3) ???!". Ne soyez pas angoissé, c'est normal, puisque la commande "déformation", transforme votre objet conformément au patron selon sa forme mais aussi sa taille ! Donc réduisez la taille du patron pour qu'il correspondent à l'espace que vous souhaitez que votre motif occupe.
griffonnage
Nous retrouvons donc notre drapeau et son motif déformé. Le drapeau (1) est la forme qui à servit à la déformation, avec, en plus, les effets de lumière que je souhaitais obtenir (c'est un modeste dégradé de noirs et de gris) et de style (les échancrures).
Maintenant regardons l'effet griffonnage lui-même (2). Comme vous le voyez, je n'ai pas travaillé à partir du drapeau lui même, mais d'une forme qui l'englobe, plus simple et construite avec assez peu de vecteurs. Ce point à son importance car, comme vous le constaterez en utilisant l'effet griffonnage, le logiciel se sert de ces vecteurs pour générer des plis, des origines. De ce fait, plus une forme est complexe, plus visuellement les effets de plis, de croisement de trame sont nombreux et moins vous avez de contrôle. Cela dit, cela peut donner des images intéressantes.
Voici donc la fenêtre de commande. Je tiens à dire que au départ, l'application de cet effet c'est un peu la foire d'empoigne. Non pas qu'il soit dénué de logique, mais il dépend énormément de votre forme de départ. Cela dit, vous passerez un agréable moment à étudier les propositions du logiciel. Personnellement je cherchais un rendu plutôt réaliste et assez ordonné, c'est pourquoi je n'ai presque pas touché aux options "variation".
La commande "curviness", que l'on pourrait traduire par "courbure" donne des résultats variés et surprenants. En jouant sur le curseur vous pouvez obtenir des effets de croisement, de moiré vraiment esthétiques. Ici les valeurs correspondent au travail pour le Web, format 1024x768. Petit conseil, si vous permettez, travaillez sur des formats plus grands pour pousser les valeurs et ainsi bien comprendre le fonctionnement de la commande. Une fois que vous êtes parvenu à un résultat satisfaisant, appliquez un masque d'écrétage à votre texture.
Pour terminer, outre le fait que l'effet griffonnage donne des effets spectaculaires en lui-même, l'effet visuel change en fonction du mode de fusion que vous lui appliquez, bref c'est magique !
dimanche 18 mai 2008
¡ Que viva la mariquita !
C'était donc le salon du bio ce week-end à Caen. Dans une ambiance chaleureuse et très amicale vous pouviez vous renseigner sur l'habitat durable, le commerce éthique, et évidement claquer tout votre pognon en produits alimentaires tels que des fromages au lait bio, chocolats, charcuteries, sans oublier les immanquables pains, graines de lin (qui n'est pas une graminée me fait-on savoir. Alors si ce n'en est pas une, qu'est-ce? Et c'est quoi une granimée? Et d'ailleurs on dit un, ou une gramimée???)- et lait de soja. Entre autres, je passe les pulls, objets de déco, de nettoyage, de relaxation, les gemmes plus ou moins bénéfiques, et les belles bougies magiques. J'en connais qui ont craqué ! Vous pouviez aussi assister à des conférences-débats sur le développement durable, les répercutions de l'activité humaine sur la planète.
Le gars qui fait l'andouille sur la photo s'appelle Manu. C'est un technicien du bio. Technicien qualité et logistique même. Autant dire un poids lourd ! Il travaille pour la coopérative Biocer dans l'Eure.
C'est donc tout naturellement que vous trouviez de la farine Biocer au salon. Farine faite à partir de céréales bio bien entendu, mais également produites avec des méthodes non nocives pour le produit fini -il m'a expliqué, c'est parce les grains sont broyés avec des meules en pierre actionnées par une rivière tumultueuse comme une jeune pouliche encore indomptée qui borde leur moulin ; on y trouve quantités de truites frétillantes, d'écrevisses à pattes rouges et parfois même, du saumon sauvage. Bravo Manu, du côté lumineux de la Force tu es !
samedi 17 mai 2008
Lost in Space
C'est bien un chien, une chienne plus précisément qui à été le premier être vivant à quitter la terre à bord d'un vaisseau spatial. Laïca, chienne de race fox terrier, s'envola dans la nuit du 3 au 4 novembre 1957 à bord de Spoutnik 2.
Lost in Space, car aucun système de récupération n'était prévu. Laïca mourut 7 heures après le lancement, probablement du fait de la défaillance de la capsule de vie. En tout cas, il était maintenant prouvé qu'un être vivant pouvait survivre aux conditions extrêmes du cosmos, ouvrant la voie aux voyages habités.
4 années plus tard, le 12 avril 1961, Youri Gagarine était le premier humain à effectuer un vol autour de la planète et à revenir vivant. Puis en 1965, Alexei Leonov fut le premier à faire une sortie extravéhiculaire seulement protégé des conditions extrêmes de l'espace par son scaphandre.
La voie était ouverte aux voyages spatiaux. Le 21 juillet 1969 Neil Amstron et Edwin "Buzz' Aldrin marchèrent sur le sol de la Lune. Plus près de nous, la Chine expédia le 15 octobre 2003 Yang Liwei, premier taïkonaute à orbiter autour de la Terre.
Certainement dans les années 50-60 beaucoup d'entre nous étaient convaincus que les voyages dans l'espace seraient, à l'horizon des années 2000, d'une banalité affligeante. Aujourd'hui, seule la station spatiale internationale ISS abrite un nombre réduit d'être humains , triés sur le volet, en permanence dans la toute proche banlieue de la terre.
jeudi 15 mai 2008
Tous à la manif !
8000 personnes selon les manifestants dans les rues de Caen ce matin pour la défense de l'Education Nationale et plus largement des services publics. Le temps était clément et l'ambiance chaleureuse. Plusieurs organisations syndicales défilaient sous la même bannière : FSU, CGT, CFDT, FO, SUD.
Le mot d'ordre syndical était : "Un jeune embauché, pour un départ". Il s'agit ici de défendre l'emploi par le biais du remplacement des fonctionnaires partant à la retraite par l'embauche d'un jeune, poste à poste. Le second objectif visé est la défense de la "notion de service public", telle qu'elle est à l'oeuvre en France, en s'engageant contre la politique du gouvernement qui prône une efficacité accrue des services publics par une meilleure gestion des ressources et un appel au secteur privé. Deux logiques s'affrontent, celle des syndicats, attachés à l'action de l'Etat dans la vie des citoyens, et celle, libérale -au sens français du terme- de la majorité présidentielle, qui estime que le désengagement de l'Etat est source d'économie, de rationalisation d'un système qu'il estime périmé.
Aujourd'hui en France, deux idéologies s'affrontent -et cela risque d'être violent- puisque ces réformes touchent en profondeur la politique de l'Etat telle qu'elle existe depuis la fin de la Seconde Guerre Mondiale.
Rendez-vous le jeudi 22 mai pour une grande journée de mobilisation à travers tout le territoire. Plus de photos sur mon Flickr !
mercredi 14 mai 2008
Beavers Attack !
Je suis entièrement d'accord avec vous, méfions nous de la nature, elle est bien capable de nous le rendre. Grrrr !!!
mardi 13 mai 2008
Robot Lizard
Voila un gars bien inquiétant. C'est que parfois on peut se demander si ce genre de catastrophe ne va pas nous tomber sur le coin du nez. Enfin, on peut espérer...
Sinon, techniquement, cette illustration est faite à 100% sur illustrator, usant et abusant des transparence pour donner les effets d'éclairage, des effets de distortion, et de l'effet "scribble" qui décidément est mon ami pour la vie. Cet effet est à l'oeuvre pour le fond et l'effet de texture du cube.
Le reflet utilise la bonne vieille technique du masque d'opacité si chère à l'esthétique web 2.0.
mercredi 7 mai 2008
mercredi 30 avril 2008
Cow girl
Je ne sais pas si il y a eu beaucoup de femmes gardiennes de vache, on ne peut pas dire bergère, parce que cela concerne les moutons.
En tout cas, dans les westerns, les femmes ont un rôle de premier plan, malgré les clichés.
Souvent enjeux des batailles entre les hommes et les peuples, comme dans La Prisonnière du Désert, elles ont un rôle ambigüe. Ne sont-elles pas, elles aussi, mal traitées dans une société qui n'épargne personne ? Sachant cela, elles éprouvent de l'empathie pour ceux qui sont rejetés par cette société ultra violente. Oui, mais elles sont capables d'être des femmes fortes et ambitieuses. Ainsi, une autre femme forte est le personnage de la mère dans la série Bouncer, de Jorodowsky et Boucq. Outre le dessin fort impressionnant, je retiens aussi le scénario, quintessence de ce que le genre western peut produire d'images et d'idées fortes. Le monde décrit dans Bouncer surenchérit dans la violence et le raccourci.
Cette illustration est juste un exercice à la palette graphique pour explorer le monde étrange du noir et du blanc.
mardi 29 avril 2008
dimanche 27 avril 2008
mercredi 23 avril 2008
Tetsujin
Les japonais explorent massivement les mondes des robots depuis des années 50 dans la culture populaire. Ils excellent dans la matière. A ce titre ma culture, comme celle de mes coreligionnaires nés dans les années 70, est celle d'un monde où les robots sont à l'oeuvre dans les guerres que se livrent les forces du bien et du mal -mais cela a-t-il un sens ?- pour le contrôle de notre planète, de ses richesses et de l'humanité. C'est marrant ça me rappelle quelque chose...
Ce robot est repris d'une photo, le travail à consisté à mettre en oeuvre de la manière la plus simple possible les ombres et les reflets, à la manière du style "manga", ce qui en soi ne veut rien dire tant les styles diffèrent en fonction des auteurs. Cependant et pour les besoins de la cause, j'utilise un fonctionnement certes basique mais redoutablement efficace ! Il s'agit de faire se côtoyer trois tons, 2 tons principaux, consacrés à la définition du personnage et un 3ème ton qui sera l'ombré. La ligne de cerne venant compléter le dessin du modèle.
Cette image est tirée du film Princesse Mononoké, du maître Hayao Miyazaki. Si je ne me trompe pas c'est au moment ou le prince Ashitaka vient au secours de villageois attaqués par une horde de mercenaires, citation du film Les Sept Samouraïs d'Akira Kurosawa. Cette séquence est formidable, le mouvement y est traduit de manière très élégante et sensible. Dans ma tête est gravée l'image de ce combattant à cheval qui se fait tuer d'un coup de flèche et s'effondre, sans vie, en selle. C'est une idée brillante de mise en scène, comment mieux traduire le mouvement que par l'absence de mouvement ? L'image illustre la technique précédemment décrite : 1 et 2 sont les tons propres de l'objet, et le 3 l'ombré qui participe au volume. Si vous regardez le tête d'Ashitaka, vous verrez que c'est la même technique à l'oeuvre.
A propos je nomme ce modèle "Tetsujin" mais je me trompe complètement (la honte tombe sur moi), car Tetsujin 28, son véritable patronyme, le voici ICI. Si quelqu'un passant par ici peut me donner le renseignement, il aura ma reconnaissance, pour l'éternité, voire plus si je peux.
Pour ceux qui aiment les robots et les jouets vintage, voici un site fantastique, une réserve considérable des jouets japonais : robot island. Un autre site, qui relate les jouets automatisés robot factory.