vendredi 30 janvier 2009

Photoshing


Nicky Santoro disait à la fin de Casino que les banquiers avaient aujourd'hui remplacé les mafieux mais que le principe restait le même, que le fric coule à flot. Sauf qu'ils ont fait les choses en plus grand. C'est un peu ce qui s'est passé avec le cinéma. Il y a toujours eu des navets confondants c'est vrai et pas que hollywoodiens. Nous avons commis quelques Charlots, quelques navets hallucinants - dont certains avec Francis Blanche confinent au génie, mais l'homme était un sacré phénomène.
Les deux affiches parlent d'elles-mêmes, on est ici en présence d'une séance de brainstroming marketeux de première bourre. Ca phosphore à fond ! Je vous épargne une analyse d'image, de toute façon il n'y a pas grand chose à dire. Sauf peut-être que les deux filles du film Meilleures Ennemies semblent se battre à coup de pelle à tarte, et qu'elles ont moins de poitrine, chose réglable avec le filtre "breast" ("boobs" dans l'industrie du charme). J'en conclus que :

  • c'est donc le public féminin qui est la cible recherchée
  • que le chef-marketing-directeur-artistique à l'origine de cette création décoiffante doit être de sexe masculin. Bah oui ! Deux filles qui se battent c'est évidement à coup de pelle à tarte ! Personnellement j'ai un faible pour les combats de catch féminin dans la boue. Ou des bagarres de rue pour le même type. On appelle ça "crépage de chignon" !
Je termine ce post sur une citation du film The Mist : "Ils peuvent te faire un poster très laid avec photoshop en deux trois heures... Ils font ça sans arrêt ! Ils prennent deux têtes et..." . Celui qui parle est le personnage principal de ce film captivant, très angoissant, très sincère dans son économie de moyens. Il travaille comme créateur d'affiches pour le cinéma, on voit dans son atelier la toile originale qui à servi pour l'affiche de The Thing de Big John (comme y disent à Mad Movies).

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