samedi 24 janvier 2009

Google Maps


Je lisais un article intitulé "Internet une industrie lourde" qui parle des moyens mis en oeuvre et de leurs impacts écologiques, des gros acteurs de l'Internet. L'auteur faisait référence à un centre de données Google situé à The Dalles dans l'Oregon, Etats-Unis d'Amérique. Ces centres sont en fait utilisés pour traiter nos requêtes sur le moteur Google, ce sont des "nuages de serveurs", c'est-à-dire un agglomérats de serveurs, une puissance de calcul qui délivre une information finale au demandeur. Cette pratique est derrière beaucoup de nos besoins liés au réseau : consultations de vidéos, stockage de photos... L'informatique nomade, tels que les smartphones , sont également de gros consommateurs des services offerts par les nuages de serveurs. Cette technologie pourrait bien affecter notre relation avec la micro-informatique. Dans les années à venir nous ne seront équipés que de terminaux, toutes les applications et les datas étant hébergées chez des tiers. On parle de "virtualisation" pour désigner ce phénomène. Cependant gardons à l'esprit que nos données -publiques et privées- seront tout de même sur quelque disque physique d'une entreprise commerciale.
Revenons aux tours de refroidissement et donc, comme tout bon utilisateur de l'Internet, je me suis dit dans ma tête : "Maurice, tu vas aller sur Google Maps pour voir le truc en vrai :)" (comme tout bon utilisateur de l'Internet je me fais des smileys dans ma tête parfois). Au cours de ma recherche, j'ai affiché l'image qui illustre ce post. C'est le résultat de ce que les internautes donnent à Maps comme contenu. Vous voyez, aucune partie de la planète n'y échappe. Toute la planète est recouverte de ces contenus volontaires. Et plus vous zoomez, plus vous avez de contenu.

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