Nicky Santoro disait à la fin de Casino que les banquiers avaient aujourd'hui remplacé les mafieux mais que le principe restait le même, que le fric coule à flot. Sauf qu'ils ont fait les choses en plus grand. C'est un peu ce qui s'est passé avec le cinéma. Il y a toujours eu des navets confondants c'est vrai et pas que hollywoodiens. Nous avons commis quelques Charlots, quelques navets hallucinants - dont certains avec Francis Blanche confinent au génie, mais l'homme était un sacré phénomène.
Les deux affiches parlent d'elles-mêmes, on est ici en présence d'une séance de brainstroming marketeux de première bourre. Ca phosphore à fond ! Je vous épargne une analyse d'image, de toute façon il n'y a pas grand chose à dire. Sauf peut-être que les deux filles du film Meilleures Ennemies semblent se battre à coup de pelle à tarte, et qu'elles ont moins de poitrine, chose réglable avec le filtre "breast" ("boobs" dans l'industrie du charme). J'en conclus que :
- c'est donc le public féminin qui est la cible recherchée
- que le chef-marketing-directeur-artistique à l'origine de cette création décoiffante doit être de sexe masculin. Bah oui ! Deux filles qui se battent c'est évidement à coup de pelle à tarte ! Personnellement j'ai un faible pour les combats de catch féminin dans la boue. Ou des bagarres de rue pour le même type. On appelle ça "crépage de chignon" !